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Il existe aujourd’hui une multitude de procédés d’impression 3D permettant d’imprimer des objets de toutes sortes en trois dimensions.  Parmi les matières utilisées en impression 3D, on distingue quatre grandes catégories : les plastiques, les métaux, les matières organiques et les céramiques.

Les plastiques

  • L’ABS : polymère thermoplastique, l’ABS est le même plastique que celui utilisé dans de nombreux jouets pour enfants. Se pliant facilement sans se rompre, il permet d’obtenir une surface polie. Il est principalement utilisé dans la technique de dépôt de matière fondue dite FDM.
  • Le PLA : issu de matières renouvelables comme l’amidon de maïs, le PLA est un polymère biodégradable fréquemment utilisé dans l’impression 3D à dépôt de filament fondu.  On le retrouve dans la fabrication d’objets en contact avec les produits alimentaires tels que les assiettes.
  • Les polyamides : présentés sous forme de poudre, les polyamides s’utilisent avec un procédé de dépôt de filament. Le nylon, par exemple, est également couramment utilisé pour fabriquer des pièces résistantes à un environnement humide, voire salin, ou des pièces mécaniques durables. Les impressions nylon présentent aussi l’avantage de pouvoir se teindre avec des colorants alimentaires.
  • Les résines : thermoplastiques ou thermodurcissables, les résines sont le matériau de base de la stéréolithographie, car elles permettent de réaliser des impressions complexes avec grande précision. Elles sont aussi utilisées pour les impressions 3D par Polyjet qui combinent les matériaux et les couleurs. On les retrouve notamment dans la fabrication de moules de fonderie ou d’injection et en architecture, en médecine ou dans la fabrication de jouets.

Les métaux

Les métaux sont les matériaux les plus utilisés en impression 3D après les plastiques.

  • Le titane : extrêmement léger et résistant à la corrosion, les impressions 3D en titane sont principalement réalisées dans le secteur automobile, l’aéronautique ou la médecine.
  • L’acier inoxydable : avec sa haute résistance à la corrosion et sa ductilité, l’inox est couramment utilisé dans les impressions 3D effectuées dans le secteur industriel.
  • L’aluminium : résistant et léger, il est fréquemment utilisé pour fabriquer des moules aux formes complexes ou à parois fines.
  • Le cobalt : robustes et résistantes, les impressions 3D en cobalt-chrome prennent souvent la forme de prothèses dentaires. Comme certaines variantes résistent aux très hautes températures, on le retrouve également dans la fabrication de moules.

Les matières organiques

  • Les matières alimentaires : aujourd’hui de nombreux aliments tels que le fromage, la pâte d’amande ou le chocolat peuvent être imprimés en 3D.
  • Les cires : dans les secteurs de l’industrie dentaire ou de la bijouterie, les cires sont utilisées pour fabriquer des moules de haute précision.
  • Les tissus biologiques : en injectant un gel dans des cellules, on leur permet de se développer. Des progrès fulgurants ont été accomplis ces derniers mois dans le domaine médical, permettant de créer par exemple des cartilages ou des muscles.

Les céramiques

La céramique est couramment utilisée dans les technologies d’impression 3D du FDM, du SLS (ou frittage laser) et les techniques par pulvérisation de liants comme la Binder Jetting, mais également dans le procédé SLA en couplant de la résine liquide avec de la céramique. Matériau alimentaire, on retrouve des impressions 3D en céramique dans la fabrication de vaisselle, mais aussi de figurines. Après impression, on procède à la phase incontournable de l’émaillage qui soumet l’objet à une température de plus de 1000°C pour lui donner un aspect brillant et lisse.

Depuis plusieurs années, l’impression 3D investit la production industrielle, et s’invite dans des domaines tels que la santé, le sport ou la cuisine. La technologie 3D révolutionne le monde, et au vu de ses progrès fulgurants, elle ne semble pas près de s’arrêter.